Tiens, encore un « scoop »: je bosse actuellement sur une série de recueils de textes anciens, victoriens, édouardiens ou tirés des pulps. C’est en vue d’une « branche » spécifique de la Bibliothèque voltaïque, dont les fleurs écloseront en 2012 (pour poursuivre dans les métaphores printanières développées par Julien dans le dernier édito des Moutons électriques). Je bosse là-dessus avec l’aide ô combien précieuse de la collectionneuse Christine Luce, de Richard D. Nolane (de la nouvelle revue Wendigo: synergie) et de Jean-Daniel Brèque (de la belle collection « Baskerville » chez Rivière Blanche: synergie aussi… c’est très appréciable, plutôt que d’aller se tirer dans les pattes comme le font d’autres, hein?), et avec l’appui de Xavier Mauméjean bien entendu. Des projets très excitants, qui me demandent beaucoup de lectures mais j’adore ça. Il y aura des raretés anglophones (inédites) et des raretés francophones, aussi. Un gros travail archéologico-littéraire, si j’ose dire.
Et j’ai reçu ce week-end, déjà, la préface du fameux auteur canadien Wayne Barrow (celui de Bloodsilver) pour un recueil de « weird western » que l’ami Stephan Lambadaris est en train de traduire pour moi. Les nouvelles de Lon Williams (datant des années 1950) sont délicieuses, du fantastique vraiment amusant et très curieux — le recueil comptera onze nouvelles, je pense (je n’en ai encore sélectionné que neuf pour le moment, il me reste beaucoup à lire).