Apparemment la canicule serait terminée, un peu d’air frais coule par les fenêtres et il y a une agréable odeur de pluie. Je suis très sensible à la chaleur, sans doute, et quoique la petite machine à clim’ ait joué admirablement son rôle la journée, il était tout de même grand temps que cette chaleur cesse, car à ne pas ou trop peu et très mal dormir je commence à être un peu épuisé, moulu, neurones en berne. Et je suis légèrement en retard sur mon planning d’écriture, du coup (un deuxième polar jeunesse pour Mango), ce qui m’embête. Mais le plus sûr signe de dérèglement du bonhomme, c’est un rêve de la nuit dernière — figurez-vous que mon parrain, le nonce apostolique (en vrai), organisait une cérémonie quelconque, bon, admettons. Mais j’y retrouvais quelques amis — Sara Doke et Michel Pagel étaient là, et d’autres qui ainsi que le font les rêves fluctuaient d’instant en instant dans leur identification. Et je me rendais à la cérémonie en compagnie de mon amour de jeunesse. Je n’avais pas rêvé de lui depuis plusieurs années, je crois. Enfin, était également présente… Liliane Bettencourt! Qui s’avérait une vieille dame un peu sévère mais pas spécialement désagréable. Ouh ma pauvre tête…
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