#2101

De façon régulière, mon travail m’impose des « coups de bourre », des semaines extrêmement chargées — pour plein de raisons, toutes différentes, mais le résultat demeure le même. Enfin, une nouvelle de ces périodes un peu rudes vient de s’achever. Cette fin d’année devrait être assez calme: respiration! J’ai commencé à vraiment beaucoup lire (ou relire) pour la bio d’Hercule Poirot, sur laquelle mon camarade Mauméjean bosse déjà depuis un moment et d’arrache-pied. Nous sommes censés la rédiger courant janvier. Des tonnes d’essais, bien sûr, mais aussi des fictions: un Agatha Christie hors-Poirot mais fort bon, The Sittaford Mystery, deux Nicholas Blake, quelques nouvelles de Wodehouse, et enfin je me mets aux Lord Peter de Dorothy L. Sayers, avec grand plaisir…

Un peu travaillé aussi pour moi-même, et fais du tri dans l’ordi, un peu aussi. Lu ou relu les nombreux et excellents récits que mon paternel rédige sur l’histoire familial. Lu l’espèce d’autobio/scrapbook de Melvil Poupaud, souvent touchant, parfois irritant — acheté notamment pour une photo de son grand-père Yves (je n’ai jamais rencontré Melvil bien que nous soyons cousins — enfin, la seule fois où je l’ai rencontré il devait avoir 3 ou 4 ans ! — mais je conserve une grande tendresse pour ses grands-parents maintenant disparus). Humeur introspective. Notamment retrouvé cette photo de moi-enfant, allez-y, riez. C’était chez ma marraine, dans la campagne angevine. Années soixante.