C’est fou ce que le quartier est redevenu délicieusement silencieux, maintenant que le promoteur de l’immeuble d’à côté a déposé le bilan et que les travaux des maisons adjacentes n’avancent plus qu’au ralenti… Je suis cependant mal à l’aise, fidgety, a bit depressed, a bit nauseous. Je pars me promener quelques jours à Paris, me dégourdir les jambes et de m’éclaircir la tête.
D’aucuns disent que le problème des voyages, c’est qu’on s’emporte avec soi — cela ne me pose vraiment aucun problème, sachant d’expérience que voyager me permet automatiquement de me changer les idées, de me donner de la distance et du repos. On s’emporte avec soi pour mieux se retrouver, si j’ose dire. C’est donc dans les rues agitées de Paris que je vais chercher l’apaisement — chacun son truc. Avec en prime plusieurs rendez-vous amicaux et deux rendez-vous pro (quand même). L’ami Jennequin me prête un appart, je ne sais si j’aurais accès à de la wifi pour pouvoir bloguer, mais quoi qu’il en soi j’espère rédiger tout de même quelques ruminations psychogéographiques. J’en avais en tête plusieurs sur mes trois jours de marche urbaine dans Bruxelles, mais le chagrin de mon retour les a effacé. That’s life.