Arrêt en gare du Mans: de laides ailes de ptérodactyle couvrent les quais gris, devant une longue gare d’une navrante platitude un peu négligée. Ce genre ordinaire est finalement bien plus coupable, esthétiquement, que la franche laideur, qui avec le passage des ans peut parfois prendre un style. La gare du Mans s’avère en cela nettement plus lamentable que le parking années 70 en béton qui la jouxte.
Laval n’est guère mieux: mortelle Sibérie des sous-préfectures. Le faciès jaunâtre des façades ne présente que des regards hébètés, fenêtres béantes.