Le temps continue d’être maussade comme j’aime: un peu de brise, de légères averses, des coins de ciel bleu, le tumulte des nuages pour animer le couvercle de la ville… Pas vraiment la pêche pourtant: j’ai une constante capacité à être mal à l’aise et triste, dirait-on… Il faut dire que la très grave maladie qui pèse sur une de mes nièces m’assombrit passablement l’humeur, et une autre mauvaise nouvelle m’a atteint il y a quelques jours. Globalement, je n’aime pas l’été. Tristesses et mauvais coups s’y accumulent un peu trop souvent à mon goût.
Ce matin, j’ai été aider un peu un vieux copain à déménager — il quitte Lyon, pour le mieux pour lui, mais égoïstement je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir un serrement de coeur en quittant cet immeuble pour la dernière fois, et en disant au revoir à ce camarade. La fin d’une époque, en tout cas.
On the plus side, mes voisins d’en face, deux dessineux, sont adorables. Et je pense faire un tour ce soir au 18e anniversaire de Mademoiselle Faï-Faï, ce devrait être rigolo.
« j’ai une constante capacité à être mal à l’aise et triste » : beuh c’est de la dépression ça! il y a des médocs pour ça…
ah: la chimie contre les malheurs des autres. moué, dis comme ça, ça fait assez égoïste… 😀
« Charité bien ordonnée commence par soi-même ».
Enfin on le dit, en tout cas 😉