Ouf.
Encore un Noël de tué.
Reste à affronter les affres de la SNCF, afin de parvenir à rejoindre la famille… Quelle galère…
Amusez-vous bien! 😉
Ouf.
Encore un Noël de tué.
Reste à affronter les affres de la SNCF, afin de parvenir à rejoindre la famille… Quelle galère…
Amusez-vous bien! 😉
Je ne vais jamais au cinoche. Vraiment jamais. Pas assez de temps pour tout faire: il y a quelques années, j’ai décidé qu’il fallait que quelque chose « cède » — ce fut le cinéma, alors que j’y allais pourtant au moins une fois par semaine. Mais je n’ai pas assez d’une vie pour faire tout ce que je voudrais faire! Alors tant pis, plus de cinéma, ça m’a libéré du temps pour d’autres choses, surtout la lecture, encore la lecture, toujours la lecture — passion dévorante…
Mais là, j’avoue tout de même une réelle curiosité quant à un film: The Lord of the Rings, bien sûr. Pas relu le(s) livre(s) depuis quelques années (pour Cartographie du merveilleux je me suis contenté de « seulement » relire le début, tout le départ de la Comté — et ai alors réalisé que ça occupait tout de même une bonne part du premier volume! Un bon moment, une fois de plus), mais je les ai tant aimé étant plus jeune… Oui, réelle curiosité.
Bon, j’attendrai forcément janvier — y’aura moins de monde. Et pourvu qu’une salle propose la VO.
Un article sympa: Rings of Fire.
Ah, bah: j’vous l’avais bien dit, qu’en décembre je ne serais guère capable d’écrire sur mon weblog… Rien à dire, rien à écrire, puisque je ne vis plus: boulot-dodo, boulot-dodo, boulot-dodo, that’s all. L’aliénation de Noël. En rentrant, certains soirs, j’ai l’impression que ma cervelle est comme une laitue passée au micro-onde…
Peu d’avance dans mes lectures. Récupéré un petit guide de Londres, encore un! City Secrets London (chez The Little Bookroom, New York). Chaque lieu y est commenté par un romancier, artiste, architecte, conservateur de musée, journaliste, poète, etc. Et chacun nous revèle un lieu qu’il aime, en parle vite & bien… Un guide éminement subjectif, donc, et c’est là toute sa sympathique richesse. Des tas de petites trouvailles à faire dans ces pages, c’est sûr, comme me l’a prouvée la rapide lecture/exploration que j’en ai fait hier soir entre deux papillotements de yeux…
Non-fiction: lu, il y a déjà quelques semaines mais j’avais oublié d’en parler, Naissance de la police privée (Détectives et agences de recherches en France, 1832-1942), par Dominique Kalifa (Plon, 2000).
Le sous-titre dit tout… Depuis le fameux Vidocq jusqu’à l’aube de la Deuxième guerre mondiale, ce bouquin à la fois passionnant & amusant (à mon goût!) explore, documente et commente l’histoire d’une profession plutôt bizarre et finalement méconnue — où la fiction empiète constamment sur la réalité, les privés (réels) usant et abusant de la réputation flatteuse que leur métier a acquis en littérature ou au cinéma… Pseudos extravagants, mentors fictifs, réputations largement aidées par la « réclame », romans ou « mémoires » aidant à leur notoriété… Tous les moyens semblaient bon pour faire passer les détectives privés pour des héros de fiction policière…
J’ai lu cet essai pour un travail que je fais (des nouvelles policières), mais avec grand plaisir. Un sacré boulot de défrichage d’un domaine assez obscur, somme toute.
Maintenant, toujours en « non-fiction », j’avance tranquillement dans L’architecture du XXe siècle, par Peter Gössel & Gabriele Leuthäuser (chez Taschen). Un magnifique pavé, pas cher puisque chez Taschen, à jour puisque complété récemment pour boucler le siècle — et absolument fascinant, pour l’amateur d’architecture que je suis. Tout le siècle se déroule pas à pas, avec de très nombreuses photos, des plans, des tas d’explications… C’est génial, j’ai l’impression de tout comprendre! I like that! 😉
Tiens, une expression que je ne connaissais pas: « comfort books » — Terri Windling en parle dans ses conseils de lectures du numéro de décembre/janvier du Endicott Studio, et Neil Gaiman en parle justement lui aussi, en rapport avec une série de petits articles sur le sujet, pondus par divers écrivains pour le Washington Post.
Bref: ainsi les anglophones nomment-ils, apparemment, ces bouquins que l’on adore & auxquels on revient régulièrement, et/ou que l’on lit lorsque l’on recherche un certain confort tranquille, une certaine sérénité de lecture — des sortes de « pantoufles culturelles », ai-je coutume de dire… 🙂
Et pour vous, que sont des « lectures pantoufles »? Pour moi, selon les époques, ce furent Le Seigneur des Anneaux (pas relu depuis longtemps, trop longtemps), toutes les enquêtes de l’Homme aux orchidées de Rex Stout (j’y reviens encore souvent), les romans ô combien lyriques & romantiques d’Elizabeth Goudge (hum, toujours pas lu ceux que j’ai acheté cette année, en anglais), les hilarantes aventures de Jeeves par P.G. Wodehouse…
Brrr, qu’ils sont tristes & respectables, la plupart des intervenants du Washington Post! Pas Neil Gaiman, of course (qui évoque un Zelazny et l’étrange recueil d’entretiens victoriens London Labour and the London Poor de Henry Mayhew, qu’il faudrait décidément que je lise — sur son weblog, il ajoute également à cette brève liste monsieur R.A. Lafferty). Mais la plupart des autres citent des auteurs terriblement Sérieux avec un grand S… Enfin, y’en a quand même une qui parle de mon cher Trollope…
Well, toujours est-il qu’en cette épuisante saison, je me livre moi aussi à des « lectures confortables », d’où les romans pour ado que je déguste en ce moment. Là, en plus du Mary Norton (Bedknob and Broomstick), je progresse aussi dans The Amazing Maurice and his Educated Rodents, un récent Terry Pratchett pour les mômes — très amusant, comme il se doit. Allez: j’y retourne.