#167

Voici donc: fin du journal londonien, retour à la morne vie quotidienne, pas trop riante ces derniers temps niveau pro… Mon horloge interne fonce à nouveau à toute vitesse…

Pincement au coeur: vais-je parvenir cette année à retourner à Londres une deuxième fois? Pas sûr.

Rêvé il y a quelques nuits (nuit de mercredi à jeudi dernier) que j’étais à Londres (of course), me rendais à un marché (sous une grande halle vitrée, genre Spitafields Market), où Béchir (le boss du resto de kebab où la Gang se réunie une fois par semaine) tenait un très beau stand de plantes, d’aquariums & de petits animaux génétiquement modifiés. J’hésitais devant un ravissant minotaure aquatique (don’t ask!) mais ne me décidais pas — ce n’est pas bien éthique ces modifications génétiques, tout de même… Et disais au revoir à Béchir, à demain pour le kebab!

Lectures? Tout à la fois & en n’avançant guère: L’éducation sentimentale de Flaubert; La Taupe de John Le Carré (une VF pour une fois — un roman à la fois touchant & drôle, formidablement bien vu, vraiment un plaisir. Et quoiqu’il s’agisse d’une traduction, hé bé chapeau, ça ne me choque pas: je ne lis pas l’anglais à travers le français, pour une fois); Hatchett and Lycett de Nigel Williams (prochain roman d’un auteur anglais que j’aime beaucoup, ici les épreuves d’un thriller à la fois amusant & prenant).

Lu/feuilleté/admiré deux beaux livres achetés lors de mon séjour outre-Manche: New London Architecture de Kenneth Powell (comme son titre l’indique: un guide superbement illustré des réalisations architecturales les plus intéressantes du Londres récent); et Photographers’ London 1839-1994 de Mike Seaborne (publié par le Museum of London), gros, très gros recueil de photos sur Londres, beaucoup de merveilles.

Ah, et puis parcouru Les problèmes théoriques de la traduction par Georges Mounin (Gallimard Tel) — très intelligent & remarquablement intelligible.

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