Je sais, oui je sais: trop peu de « posts » ces derniers jours… Il faut dire que comme chaque année à la même époque, je suis saisi par une sorte de phénomène psychologique particulier auquel j’ai donné le nom de « groumpf ».
Le « groumpf », c’est l’autisme qui s’empare de moi lorsqu’à l’approche de Noël je suis si fatigué (par le boulot de fou à la librairie) que je n’ai plus guère qu’une envie lorsque je rentre le soir: me déconnecter (joli paradoxe, lorsque l’on sait que je viens justement de prendre l’ADSL), me couper du monde, ne rien faire — et même: ne rien lire, c’est dire le malaise! À peine si je picore dans quelques bouquins d’art (l’idéal: Londres impressionniste, on croirait qu’on a fait ce bouquin exprès pour moi). J’ai pour le moment laissé en plan le pourtant très beau roman de Léa Silhol (La sève et le givre) et le non moins beau John Crowley (The Translator)…
Fierté quand même: hier j’ai écrit pendant presque toute la journée (juste une pause pour regarder le DVD de Schuiten & Peeters récemment paru, sur Auguste Desombres — chouette documentaire/fiction, décidément l’univers de ces deux créateurs-là me fascinera toujours & encore). Un peu avancé sur quelques nouvelles.
Mais pas pour « Volage » — je vais tout de même essayer de m’y tenir, de continuer en dépit du « groumpf », car le pari de cette publication régulière en ligne me plaît beaucoup (même s’il s’avère qu’effectivement la forme du weblog — ordre chrono inversé — n’est pas très pratique pour ça), c’est un aiguillon amusant & agréable.
Bon: à bientôt. Ne vous étonnez pas du (relatif) silence sur ce weblog d’ici janvier, je ne pense pas avoir l’énergie de beaucoup blogguer durant décembre…