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Tableaux Tuileries (1)

La raison: une conférence à donner à paris, le jeudi 6 novembre. je pensais y aller seul, forcément, me voyais déambulant dans les expos & m’installer dans des bistros pour écrire un peu de Bodichiev. Sans voir grand monde: dix-sept ans que je suis sociable par profession, ouf, j’en ai un peu assez, ressent le besoin de respirer & de prendre le temps, enfin. Agoraphobie, claustrophobie, tout ça-phobie. Et puis Olivier s’est libéré, il avait envie de venir avec moi: hé hé, chic alors! Pas la peine de m’étendre sur mes relations avec lui: juste dire que sa présence m’est toujours une évidence. Complicité est le maître mot. Alors va pour Paris: flânerie à deux, pas d’écriture mais beaucoup de marche & pas pour autant besoin de voir du monde.

Ah, c’est toujours un peu le dilemme lorsque l’on va à Paris: tant de copains, de copines, tant de monde qu’il me serait possible de voir. Tiens, Jean-Paul par exemple, pas vu depuis une éternité. Ou Jean, auquel nous téléphonerons peut-être. Deux rendez-vous quand même: avec Seb (finalement déprogrammé, j’avais mal calculé notre emploi du temps) & avec Fab (déprogrammé itou, on s’était pas compris). Pas de gens, alors: des lieux, des tableaux, Paris la grande. Des rues & des oeuvres d’art, en cinq jours d’une intense nonchalance. Eh, c’est cela le vrai luxe d’aujourd’hui — ralentir son horloge interne, faire un pas de côté afin d’éviter la quotidienneté affairée.

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