#708

Je débute l’année dans une sorte de reading frenzy, ma foi fort agréable. Sur la suggestion d’un ami, j’ai relu et lu tous les tomes de la BD Capricorne d’Andréas, une série de neuf volumes d’une admirable complexité — une sorte de SF tenant du Shadow et de Doc Savage, rétro sans être steampunk, tordu comme jamais les pauvres scénaristes d’X-Files n’en ont seulement rêvé. Le tout avec un dessin singulier, tirant ses influences à la fois de la « ligne claire » belge et des gravures anciennes, avec un sens unique du découpage.

Maintenant, je dévore des nouvelles de F&SF, afin d’alimenter les listes de lecture en vue de l’anthologie périodique que je vais publier (premier tome en mars) — j’entends d’ici le grognement de souffrance de mon comité de rédaction, déjà surchargé.

F&SF est une source d’une incroyable richesse, et se plonger dans ses sommaires une gourmandise toujours renouvelée. Notamment, ce sont les novellae qui m’enthousiastent: voilà bien la forme maîtresse du récit de science-fiction. De longues nouvelles formant à elles seules, chaque fois, un roman, avec toute la structure en condensé. Tout le plaisir, sans les longueurs. Ainsi les Ian Watson et les Kate Wilhelm que je viens de lire: admirables de densité et d’intelligence.

PS: éditeur de nouvelles anglo-saxonnes cherche traducteurs bénévoles, urgent!

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