#767

Je m’interroge parfois sur ce qu’il est « convenable » ou non d’aborder sur ce blog. J’en suis assurément seul juge, bien sûr, mais n’y a-t-il pas, par exemple, une certaine indécence à évoquer le choc esthétique que j’ai eu hier? Je m’explique: on sonne à la porte, c’était le releveur du compteur d’eau. Lorsqu’il repart, mon voisin d’en face ouvre sa porte avec un sourire contrit — il se lève seulement, explique-t-il. Cela se voyait: cheveux en broussaille, torse nu. Dieu qu’il était beau! J’en eu le souffle coupé. La beauté diaphane d’un jeune homme d’une vingtaine d’années, encadré sur les ténèbres de son appartement. Je restais un bref instant stupéfait par cette vision fortuite — heureusement, il s’adressait au gars des eaux, il ne réalisa donc pas mon trouble.

2 réflexions sur « #767 »

  1. Ah, fantasmes, fantasmes…Je crois comme Seb que la réalité peut dévier de ta fiction si le voisin d’en face ouvre la porte de tes rêves… bisous

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