Une femme sur le quai de la station St-Germain-des-prés, penchée sur les vitrines de photos de jazzmen: « Et bien entendu, il n’y a que des nègres ».
Archives mensuelles : juin 2007
#1252
Voyage éclair à Paris: lundi, débarqué le matin, après avoir voyagé avec l’ami Sam, je file à la Fnac Forum pour une visite de courtoisie, puis un petit coucou chez Mnémos, je déjeune avec Célia, vais ensuite voir Pascal chez Folio-SF (et croise Arielle Dombasle devant chez Gallimard), visite de courtoisie à la Fnac Montparnasse, avant de me rendre comme d’habitude au fin fond d’Ivry pour la réunion des représentants CED. Chaleur moite, lourde, je termine la journée lessivé, épuisé. Mais tout de même chez Higuma, avec Daylon et Jean, comme d’hab.
J’hésitais le lendemain matin à rentrer tout de suite, mais décidai finalement d’un peu flâner: en guise de petit déj, chai tea latte et cheesecake (mes péchés mignons) au Starbuck d’Odéon, à lire un Ian Rankin. Gibert et Album, puis expo François Roca à la galerie BFB. Déception: c’est figé, statique, trop classique, aucune émotion dans ces tableaux léchés à l’ancienne. Retour à Lyon… où, horreur, l’iMac blanc tombe aussitôt en panne!! Mon outil de travail… Là je tape lentement sur le vieil iMac bleu, en attendant pour demain (I hope) le verdict du réparateur siiiii sympathique (j’aime les informaticiens). Gasp. Les maquettes des Moutons électriques sont donc au point mort. On écrit des textes et on corrige des épreuves sur papier, en attendant le retour de la bête informatique.
Ce matin, rendez-vous pour une présentation ovine avec le directeur de la DRAC, sur le lointain quai St Vincent (un bord de Saône assez éloigné du centre-ville, où se tiennent dans d’immenses anciennes friches militaires, le Grenier d’Abondance et les Subsistances, diverses cités de créations, ateliers d’artistes et administrations culturelles lyonnaises). En rentrant, envie de calme encore: j’ai poursuivi ma lecture dans le jardin St Pierre (un ancien cloître, en plein centre-ville, lui), avec un kebab (autre péché mignon). Et qui dit St Pierre dit beaux-arts (c’est le musée): j’ai enfin été voir l’expo sur le Lyon XIXe des peintres. Des choses étonnantes et belles.
#1251
Ouf: j’ai quasi bouclé les deux prochains « Bibliothèque rouge », sur Bond et Maigret. Right on time pour les dossiers de subvention. Rude mais excitant boulot, j’adore. Voici le sommaire du Maigret de Jacques Baudou:
Toute une vie de flic (biographie d’un commissaire parisien)
1885-1905 : les années de jeunesse
1905-1915 : à nous deux, Paris !
1913 : la première enquête de Maigret
1914-1927 : Maigret inspecteur de police
1927-1930 : Maigret commissaire
1931-1940 : Maigret commissaire divisionnaire
1940-1953 : les années de retraite
Chronologie d’un commissaire parisien
Pour une bibliographie de Maigret
Les vies parallèles de Maigret
Les « rivaux » de Maigret
Les nombreuses vies de M. Allou (Roland Lecourbe)
Les nombreuses vies de M. Gilles
Les nombreuses vies de l’inspecteur Morse (Céline-Albin Faivre)
Empreinets de Maigret (portfolio Jean Ruaud)
Maigret & Cie ou les détectives de l’agence Simenon (Maurice Dubourg)
Maigret avant Maigret (Paul Gayot)
Simenon, un géant de la littérature mondiale (Michel Soupart)
Le quotidien selon Simenon (Philippe Ethuin)
Le Chinois de la rue Montgallet (Hommage – Daniel Prasson)
Le masque du monstre (Hommage – Matthew Baugh)
Maigret au Fouquet’s (Hommage – Robert J. Courtine)
Maigret et la pluie de sang (Hommage – André-François Ruaud)
Quand Lemmy rencontre Jules (Hommage – Terrance Dicks)
et le sommaire du James Bond de Laurent Queyssi:
La mort ne dure jamais (biographie d’un agent secret britannique)
1907-1939 : les premières années
1940-1945 : les années de guerre
1946-1950 : les années d’après-guerre
1950-1958 : les premières missions de 007
1959-1962 : les années Blofeld
1963-? : les dernières années
Épilogue
Chronologie d’un agent secret britannique
L’instinct de mort (Philippe Lombard)
Si Bond avait su… (Étienne Barillier)
Services secrets, adresses discrètes ? (A.-F. Ruaud)
Fleming, Ian Fleming
Pour une bibliographie de James Bond
Le grand détournement (Philippe Lombard)
Un homme moderne
Les vies parallèles de James Bond
D’un Bond à l’autre (Étienne Barillier)
Les « rivaux » de James Bond
Nos hommes Bond (Philippe Lombard)
Spicy but chic – une journée ordinaire dans la vie de Modesty Blaise (Xavier Mauméjean)
Les nombreuses vies de John Steed (André-François Ruaud & Olivier Davenas)
Kiss kiss, bang bang (Hommage – Léo Henry)
L’homme qui gagnait au casino (Hommage – Éric Saussine)
En amour comme à la guerre (Hommage – Brad Mengel)
L’ennemi de mes ennemis (Hommage – Pierre Rodiac)
L’avant-dernier problème (Hommage – Philippe Lombard)
Toujours plus, toujours ! (Hommage – Johan Heliot)
#1250
Je m’étonne moi-même de me lever aussi tôt, depuis quelques semaines. Une nouvelle étape dans le vieillissement? Toujours est-il qu’à 8h dernier carat je suis debout, moi qui jamais auparavant n’émergeais avant 9h. Et cette heure gagnée me permet de me remettre à lire: depuis plus de 6 mois j’éprouvais quelques difficultés à lire autant que je l’aimerai, mon horloge interne tic-taquait un peu trop vite, j’étais intranquille, toujours un peu trop speed ou un peu trop fatigué pour me concentrer sur des livres. De ce fait, j’essaye maintenant de trouver une nouvelle quiétude. De conserver le début de matinée pour une immobilité tranquille, assis dans le fauteuil au coin de la fenêtre du salon, avec un livre.
Combien est malaisé d’atteindre le calme: les chagrins et doutes de la solitude, les petits effrois de toutes sortes, les baisses de tension, les regrets parfois, tant d’élements, tant d’humeurs attristent et bousculent. Retrouver la lecture-plaisir, pourtant. Au détriment, curieusement, de ce blogue? Hasard peut-être mais je n’y trouve pas grand-chose à écrire ces temps derniers. D’humeur plus contemplative, je ressens peu le besoin de rédiger des billets sur cette page virtuelle. D’humeur un peu nostalgique, peut-être aussi: je resonge à d’anciens amis, me surprend à faire ressurgir des images presque oubliées. Serai-je un vieux?
J’écoute peu de musique. Préfère le silence, ou du moins la rumeur de la ville, et les stridences des hirondelles. Après ces années à avoir délégué la direction de la chaîne hifi à mon coloc, il semblerait que cela ne me soit plus tout à fait naturel. Et puis il me manque nombre de galettes. J’hésite beaucoup, ne sais qu’écouter. Alors je continue à lire. Et laisse le Likely Lad brutaliser ma chaîne lors de ses nombreux retours de la discothèque, avec une floppée d’autres « gros noirs ». Une copine m’a promis des découvertes d’électro. Ce sera peut-être l’occasion d’une revitalisation active de mes écoutes. On verra bien.
#1249
Joie, bonheur: terminé à l’instant un bon gros dossier bien compliqué de demande de subvention… Raah!
Suis le nez dans la maquette du James Bond pour la « Bibliothèque rouge ». Ça, par contre, c’est bien rigolo — au point que, bien que directeur littéraire avant tout, je m’octrois aussi le plaisir de faire en entier les maquettes de cette collection-là: pas touche, c’est à moi!
🙂
