#1187

Hier soir, avant d’aller me coucher, je pose sur la petite table du salon le polar que je lisais (un Ian Rankin, en ce moment je dévore des tas de Rex Stout, Ian Rankin et Colin Dexter) et je me penche pour éteindre l’halogène. Me levant, je m’arrête un instant devant la fenêtre pour admirer les reflets de la lune sur la neige des toits. Un petit « miaou », Albert-le-Chat saute sur la tablette et me fait comprendre qu’il veut grimper dans mes bras. Nous sommes restés ainsi un long moment, à regarder au dehors. Le minou bougeait sa tête en tous sens, apparemment passionné par le spectacle de… quoi donc? Rien ne bougeait, il n’y avait rien de spécial à voir, et pourtant Albert regardait ici puis là, puis là encore, puis dans ce coin, puis etc. Je suppose que, placé un peu plus haut que d’habitude, il découvrait les bâtiments situés au-delà des toits. Pour ma part, je ne vis rien d’autre que le scintillement d’un lampadaire, les façades endormies, le bleu lunaire teintant les crénelages blafards de la neige sur les tuiles.

Tiens, Rankin toujours: « Now the ice had melted, apart from the trimmings of sooty white in corners the sun never reached, and roads and paths throughout the city were blighted with salt, as treacherous underfoot as the ice it replaced. »

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