#1204

Hier soir, j’ai lu Moominvalley in November. C’était le seul roman de Tove Jansson que je n’avais pas encore lu. Il a enfin été réédité et ce huitième et dernier tome de la série des Moumine est, comme d’habitude, superbe et bouleversant. Situé dans le prolongement du précédent, Papa Moumine et la mer, où les personnages principaux partaient s’installer dans un phrare, sur une île, et se trouvaient confrontés à la solitude, ce roman-ci voit un petit groupe de personnages secodnaires avoir envie de retourner dans la vallée des Moumine, où ils ont laissé de beaux souvenirs. Poussés les uns par leur dépression, une autre par sa névrose, une autre encore par sa fantaisie, d’autres par leurs rêves ou leur musique, ces petits personnages découvrent que la maison des Moumine est vide. Ils s’y installent, essayent de constituer une communauté. Puis repartent, réssénérés, tandis qu’au loin sur la mer s’approche le batau des Moumine qui reviennent pour hiberner… Douleur et douceur, un style merveilleusement évocateur, une poésie contemplative (pas étonnant que les Japonais aiment tant Tove Jansson): tout concours à une lecture enchanteuse et touchante.

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