Après ce marathon parisien, ce fut destination Nice. Avec tout juste une heure de transit par chez moi, normalement — mais fort heureusement, la sncf dans sa grande mansuétude retarda d’une heure le départ du train nicois, ce qui me laissa le temps de me doucher, de manger et de répondre un peu au courrier. Sympa de leur part. Et à l’arrivée, une surprise préparée par le camarade Picholle: un joli appartement à ma disposition, vers l’université. Nouvelle uchronie personnelle: durant deux jours, j’eus l’impression d’habiter à Nice. L’occasion de ce séjour était un café littéraire, organisé au restaurant Loridan par la Fnac locale, autour de l’essai consacré à Robert Heinlein par Ugo Bellagamba & Eric Picholle, Solutions non satisfaisantes. Le débat se déroula de manière sympathique, mais le reste du temps je ne profitai hélas guère de cette ville que j’adore, car étant en retard dans des travaux d’écriture je restai cloîtré, tapotant sur l’ordi.