Avant re-départ, cette fois pour une semaine de « vraies » vacances, à Florence, petit tour d’horizon de mes lectures récentes (mars/avril)…
– Fenêtres de Manhattan d’Antonio Munoz Molina (contemporain, juste rééd chez Points, une jolie déambulation dans New York)
– The Privilege of the Sword d’Ellen Kushner (de la fantasy de cape et d’épée, un cycle très attachant)
– The Mislaid Magician de Wrede & Stevermer (de la fantasy pseudo-Austen, épistolaire ; un autre cycle que j’adore suivre)
– The Kingdom of Bones de Stephen Gallagher (un petit polar très prenant, sur Bram Stoker)
– A Room with a View d’E. M. Foster (enfin lu le roman, très amusant, après avoir tant de fois vu le film d’Ivory)
– Le Diable amoureux de Jacques Cazotte (classique du fantastique, XVIIIe siècle)
– The Green Carnation de Robert S. Hichens (comédie anglaise se moquant d’Oscar Wilde et lord Alfred Douglas, à leur époque)
– Northanger Abbey de Jane Austen (se moquant gentiment de la vogue du roman gothique)
– Consider the Lilies d’Auberon Waugh (datant de 1968, une comédie anglaise grinçante et délicieusement réac)
– deux pièces et deux nouvelles d’Oscar Wilde (je vais poursuivre)
– Notes From a Small Island de Bill Bryson (tous les humoristes sont aussi des moralistes, et donc souvent un peu réac: celui-ci l’est bien sûr un peu, mais c’est plaisant et fort drôle, une vision très agréable de la Grande-Bretagne ; longtemps que je voulais lire de ses travelogues)
– The Yiddish Policemen’s Union de Michael Chabon (SF très très grinçante, une sorte de polar dystopique dans un cadre délirant de province juive coincée en bordure d’Alaska, à la veille de se faire virer par les Américains ; aussi marrant que superbe)
– et un bout du Tristram Shandy de Laurence Sterne. Et la bio de Shelley par Maurois. Et une bio des Shelley, de Polidori et de Byron. Et une bio d’Oscar Wilde. Et une antho de nouvelles brèves (et humoristiques) tirées de McSweeney’s. Et le Mauméjean en « Club Van Helsing ». Et une monographie d’art sur George Grosz. Et un roman argentin plutôt ridicule sur Polidori. Et un roman porno d’Oscar Wilde. Et quelques bédés. Et des tas de comic-books. Ah, et puis là j’ai commencé une bio de Jane Austen.
Hmpf, pas étonnant qu’il y ait tant de bouquins chez moi…
en deux mois! félicitations!
Marrant, The Yiddish Policemen’s Union???
Euh… Il y a de l’humour dedans, certes, et une imagination baroque pour décrire cet univers aussi prenant que cohérent; c’est un superbe roman; mais je ne dirais pas qu’un bouquin où le protagoniste passe ses nuits à ne pas dormir, assis sur sa chaise en hésitant à se suicider avec son arme de service, dans un pays qui se précipite vers sa fin, est un livre « marrant ». O_______O
eh bien, si: j’ai ri. aux trouvailles de situation, aux piques sociales, etc. c’est un livre trrrrès grinçant, mais d’un fort humour noir.