#1447

La semaine dernière, je me suis (de nouveau) rendu en cette bonne ville de Paris. Avec entre autres raisons, l’agréable nécessité d’une promenade à Belleville, sur les traces du sieur Malaussène. Ce qui fut exécuté en compagnie de mon ex-stagiaire d’il y a déjà plus d’un an, il signore Lupi-Lozzi. Délicieuse balade de deux jours, de haut en bas de ce quartier que je connaissais finalement très mal et que je découvris plein de charme.

Une autre raison pour ce déplacement, et la principale assurément, c’était le concert d’In Cahoot. Belle utopie (réalisée) que le Triton, ce club de jazz-rock des Lilas, alliant restaurant, studio d’enregistrement et salle de concert. Petite et intimiste, la salle. Et magique: jamais je n’aurai cru voir un jour monsieur Phil Miller et ses camarades, sur une scène, à plus forte raison une scène française. Le tout en sirotant un cidre, assis à une petite table en compagnie de mon ancien coloc. Peu d’assistance, mais de qualité: Hugh Hopper et Sophia Domancich se tenaient non loin de nous, tandis qu’à la pause les musiciens vinrent fumer au dehors en compagnie du public.

Je réalise ce disant combien il s’agit de commentaires futiles — mais je ne saurai parler de la musique, n’ayant guère les mots pour cela. J’aime beaucoup In Cahoot et ne fut pas le moins du monde déçu. Séduit, au contraire: émerveillé. Enfin du vrai Canterbury, là, devant moi. Une sorte de miracle, pour quelques initiés sous le charme.

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