#1612

Trolls et brolls /4

Ce matin, le démarrage me fut rendu particulièrement plaisant par une musique que je ne pensais pas entendre en dehors de chez moi (« L’Heptade » d’Harmonium). Mais Yal est lui aussi un pervers seventies hardcore, bien sûr.

Je suis donc sortit, arpent solo les rues des Marolles, direction le mont des arts. Et il est temps que je me relève et continue la balade. [notes prises dans la cathédrale]

Deuxième halte, dans une salle de la partie XXe du musée d’art moderne. Face à la « Tamise à Londres – novembre à midi 1916 » d’Émile Claus. Je viens de sortir de l’expo sur la BD belge, très riche, une belle occasion de voir de près et en un seul lieu des planches originales de Franquin, Peyo, Tillieux, Macherot… (pour mes favoris dans les « vieux ») ou encore Andreas, Frank, Alex Ramond, George Herriman… Le tout sous des fresques de Meulen, Swarte et (yeah!) Avril. Il me semble cependant que le neuvième art n’est pas encore franchement reconnu comme discipline « valable », comprise: l’exposition débute par des planches de l’atroce bédé « Largo Winch », vides et bancales à souhait, et tout s’y trouve placé au même niveau, sans discernement, comme si tout se valait du moment que c’est de la bédé: les incroyables et immenses tableaux au stylo bille de Dominique Goblet voisinent avec des pages de « Ric Hochet » ou de « L’agent 212″…

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