#1671

Rêvé que je reprenais mes études, dans une université située en Allemagne, dans un port. La ville était sombre, de hauts bâtiments hausmanniens, très austères, et le port s’ouvrait en bas de la grande avenue, la principal de la lumière en provenait, un bleu profond éclairant toute la ville à contre-jour. Il pleuvait, ciel gris, mais il faisait bon et les étudiants allaient déjeuner près de l’embarcadère. L’université était ce haut bâtiment moderne, la pénombre des couloirs, l’amphi à la pente particulièrement prononcée. Je retrouvais un vieil ami, Eric, le bonheur absolu de revoir son visage après tout ce temps. Eric toujours à la fois moqueur et tendre, cet humour acide camouflant de la fragilité, qui m’avait tant brisé le coeur autrefois. Mais je ne le voyais pas longtemps, il devait rédiger un texte pour le début du cours, un poème sur les métiers du livre que le prof lisait, tout en bas de l’amphi. Je préférai aller déjeuner, où était Eric, je ne le retrouvais pas, allai avec deux autres copains mais Eric me manquait, j’espérais le retrouver ensuite. Je passai tout le reste du rêve à espérer le revoir.

Longtemps que je n’avais pas rêvé d’Eric. La dernière fois que je l’ai vu, c’était il y a 30 ans. Levé avec un peu de vague à l’âme. Peut-être la relecture de mon polar jeunesse a-t-elle inspirée cette bouffée nostalgique: bien que l’ayant situé de nos jours aux Chartreux à Lyon, je l’ai nourri de mes propres souvenirs et profs du collège…

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