#1904

Bien sympa, ce dernier épisode de la première saison de Matt Smith dans la peau du Docteur. Une saison dont l’écriture ne m’a pas entièrement convaincu — un docteur dont les dialogues étaient trop identiques à ceux de David Tennant, des scénarii pas toujours bien fichus, un rythme plus « old doctor » que dans la lignée des saisons de Davies, mais enfin, ce fut quand même encore bien chouette. Et le phénomène Doctor Who ne cesse d’enchanter autant que d’ébahir le fan français que je suis…

Rien à voir mais également de la SF bien épatante: Les Derniers jours d’un immortel de Fabien Vehlmann (en passe de devenir the scénariste actuel de bédé, pour mes goûts) et Gwenn de Bonneval. En fait, c’est sans coup férir le meilleur ouvrage de SF que j’ai eu l’occasion de lire depuis fort longtemps. Incroyablement subtil, et original, et imaginatif, et spéculatif, et métaphysique, et… enfin, bien, quoi. Le tout servi par un dessin étonnant à la fois par sa fausse neutralité et son rétro très doux. Un album troublant et touchant — puissant. Avec les Lupus de Fred Peeters, une nouvelle manière de montrer comment la BD de SF peut aller plus loin et plus originalement que bien des romans du même genre.

(vidéo recommandée par Sylvie Denis)

6 réflexions sur « #1904 »

  1. Un fil conducteur de saison un peu pataud et artificiel, rappelé à chaque épisode sans que le Docteur s'en soucie vraiment, une finale qui ne concerne que les épisodes de Moffat, et beaucoup d'épisodes mous, mal équilibrés ou réchauffés (avec les Siluriens comme nadir absolu: personnages incohérents, scénario mal fichu, une calamité). Bref, pour une saison qui a eu une longue préparation, pas un résultat très emballant. Sans doute en partie le résultat de coupes budgétaires, la BBC gérant avec sa sottise habituelle la poule aux œufs d'or. Et la durée des épisodes m'a semblé plus courte, cette année: dommage collatéral de la diffusion de la série aux USA, avec le rabotage conséquent afin de rentrer dans les cases entre deux tranches de pub?

    Enfin, bon, premier épisode mis à part, elle s'est mieux terminé qu'elle n'a commencé.

    Espérons que c'est le signe d'une deuxième saison mieux gérée.

  2. Et j'espère que les coups de fil d'appel au secours, façon « Mrs Pond, on a besoin de nous », ne sont qu'un clin d'œil passager. Mais on en est déjà à trois cette saison…

    C'est beaucoup.

  3. C'est bien dans cette saison que le docteur affronte des vampires à Venise ? L'épisode vaut-il le détour et peut-il être compréhensible pour quelqu'un qui ne connaît que de très loin l'univers de la série (peut-être l'occasion de la découvrir ceci dit) ?

Répondre à mantichore Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *