#1995

Lectures… Après le Bal de givre à New York de mon compère Colin, j’ai plongé dans un autre roman ado, The Painted Boy de Charles de Lint. Qui demeure l’un de mes auteurs favoris, y’a pas de doutes. Sa magie et sa tendresse, sa voix singulière dans le champ de la fantasy urbaine. Ensuite, je ne sais, sans doute lirai-je enfin le Cleer de mes camarades Kloetzer, à moins que Rafu ne me rende le dernier Mauméjean, que j’ai également hâte de lire…

Et puis je termine de relire toute la saga de Starman, par James Robinson. Durant quelques années, j’ai entassé les comics, sans toujours les lire — et je me disais depuis fort longtemps qu’il fallait que je m’y (re) plonge, afin de redécouvrir toutes ces séries des débuts de Vertigo, et puis quelques autres de la même période, Starman, Nexus, Concrete… Ainsi ai-je entamé un assez large programme de (re) lecture de tout cela, sur l’impulsion d’avoir corrigé et mis en page le bel essai d’Alex Nikolavitch, Mythe & super-héros. J’ai donc redécouvert les amusantes Bozz Chronicles — aux couleurs atroces et à la documentation visiblement absente (l’idée vague que se font les Américains de l’Angleterre victorienne, disons), mais malgré tout une chouette mini-série sur un enquêteur extraterrestre et ses acolytes, d’ambiance très pulp. Et puis donc monsieur James Robinson, en attaquant par les Leave It to Chance puis en lisant les Starman dans les recueils récents, qui réunissent quantité d’épisodes que j’avais raté à l’époque. Plaisir de redécouvrir l’intelligence et le doux parfum de nostalgie de cette série super-héroïque post-Watchmen. Ce n’est pas ma culture, les super-héros, mais je suis malgré tout assez familier de ceux de chez DC (j’ignore presque tout de l’univers Marvel), pour apprécier le travail d’hommage et de re-création que Robinson opéra à l’époque. Et si le style de Tony Harris ne m’impressionne pas (euphémisme), celui de Peter Snejbjerg, ah, par contre, que j’aime ce dessinateur.

2 réflexions sur « #1995 »

  1. Et encore! C'était la période où Harris était encore supportable. Depuis, sa dépendance totale à des fotos maladroitement posées et au trait maintes fois ligne-clairisé a aspiré tout vestige de vie de ses dessins.

    La mauvaise nouvelle, c'est que depuis son stage à Hollywood où il a commis l'abomiffreux scénario de LEAGUE OF EXTRAORDINARY GENTLEMEN, James Robinson n'a plus écrit grand-chose de mémorable. Un récent comic book qui ramenait The Shade avait des bouffées de STARMAN… Mais pour le reste, les malheurs du remplaçant de Superman et un vague passage sur JSA m'ont somptueusement rasé.

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