#2068

Eh bien, heureusement que l’on nous avait annoncé un été caniculaire et de sécheresse. Après deux ou trois années d’hésitation, j’avais donc acheté un petit climatiseur. Son efficacité est absolument redoutable: depuis cet achat, il ne cesse de faire gris, de pleuvoir ou, tout au plus, d’y avoir un ciel d’un bleu léger avec plein de petits nuages blancs et une fine brise. Gorgeous!

Ne pas crever de chaleur l’été est un infini soulagement. Du coup, j’avance gaillardement dans mon boulot. Je suis en pleine frénésie d’écriture: comme chaque fois que je rédige un bouquin, je le fais en marathon, j’ai besoin d’un tel effort continu pour bien bosser. Je ne peux tout simplement pas faire autrement. Il me faut être hyper concentré, écrire, pour moi, se doit d’être un travail très dense. Cette fois une biographie d’Arsène Lupin — oui, encore, mais totalement différente des premières éditions, profondément fouillée et développée. Comme pour le Sherlock Holmes, une vie. Ce nouveau format de la Bibliothèque rouge est particulièrement fructueux. Je retrouve donc ce mélange d’excitation créative, de tension vers l’avant, de lassitudes passagères, de tasses de thé à la chaîne et d’obsession intellectuelle…

Et puis j’assume complètement la « ringardise » de mes goûts musicaux, passant d’un live récent de Stanley Clarke au nouvel album (!) de Yes — ils ont retrouvé des compos non utilisées de la période Drama —, en passant par les albums de XII Alfonso sur Claude Monet (Belle Époque oblige). Sur conseils du camarade Calvo, je viens même de commander une rééd du Steve McQueen de Prefab Sprout avec bonus acoustiques, c’est dire.

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