Faut-il que l’austérité soit terrible, pour que l’Élysée ne puisse pas même payer au président des cours de diction et d’éloquence. Il trébuche sur des mots, sa voix oscille comme celle d’un ado entre le chevrotant et le geignard, il a le souffle trop court. Son prédécesseur ne maîtrisait pas le vocabulaire ni la grammaire, celui-là annone comme un élève au tableau.
Dehors, dans la nuit, depuis la petite place près de chez moi, s’élève la pétarade des feux d’artifice. Un grand vent déporte chaque étincelle vers la droite, comme l’on essuierait d’un revers de manche un comptoir humide.
Bonne année ! Et quelques mots de sagesse de Christopher Fowler sur son propre blog : « And a very Happy New Year to all of you – keep messaging, commenting and adding to one another’s knowledge of life, the world and everything in between. We learn until we die, or we just die. »
Le portrait de FH est excellent.