Eh bien voilà, ça n’a pas manqué : suite à ces deux jours de réunions parisiennes, fièvre cette nuit, mal de gorge, toux et barre de plomb en guise de sinus… Je crois que Paris n’est réellement pas bon pour ma santé… À part ça, le trajet en « TGV » Bordeaux-Paris est diantrement long, vivement qu’il s’agisse réellement d’un trajet TGV. Et en termes de nouvelles habitudes à acquérir, le labyrinthe de béton de la gare Montparnasse est assez stupéfiant. Ayant plutôt mes habitudes aux alentours de Bastille et Charonne (donc pas très loin de la Gare de Lyon), là je suis d’ailleurs assez perdant, c’est sûr.
Au chapitre des premières fois, donc, le retour à Bordeaux depuis Paris. Arriver dans cette vaste gare, sortir sur le long parvis ponctué de griffes insectoïdes géantes et lumineuses, en lieu et place du chaos familier de la Part-Dieu et de son état d’encombrement et de quasi-ruine. Puis remonter vers chez moi, ça m’a semblé un peu plus long de nuit que ça ne l’est de jour. Chez moi, eh bien oui : première fois que j’ouvre ma porte en revenant d’un déplacement. Curieuse impression de décalage, je ne suis pas encore réellement habitué à vivre ici, dans cette grande demeure, si confortable, où je respire si bien. Reprise du travail aujourd’hui sur les chapeaux de roues, en dépit de la pesanteur de cette fichue crève, et tandis qu’au dehors souffle en violentes rafales une tempête… sous un ciel très bleu. Première journée complète d’activités éditoriales dans la lumière du bureau neuf.
Alors, loin de moi l’envie de te contredire ou quoi que ce soit, mais revenant d’Angoulème (à un jet de pierre de Bordeaux, donc, et j’ai d’ailleurs dîné sur place avec d’éminents Bordelais), je présente les mêmes symptômes que toi.
Ce qui ne m’empêchera pas d’être présent à la soirée Fiction demain, pour une dédicace qui sera donc…. Virale !
**insérez ici Paint it Black, pour faire genre l’Enfer du Devoir**