Vendredi matin, après six mois d’attente et plus d’un mois de retard de livraison (commander par correspondance est toujours une épreuve), enfin les bibliothèques du bureau sont arrivées. Branle-bas de combat et aides amicales, fort heureusement, de la part du traducteur de GRR Martin, d’un auteur de chez Denoël, d’un dessinateur de Sherlock Homes et, préposée aux photos d’ambiance, d’une copine journaleuse. Monter les étagères ne nous prit guère de temps, en revanche les remplir m’occupa deux bonnes journées. Un nouveau rêve se réalise, et mon « manoir » se complète finalement. Des bibliothèques sur deux murs, jusqu’au plafond… et déjà bien pleines, faut-il l’avouer ?
Car… eh bien, une évidence s’impose : il faudra encore d’autres étagères, au-dessus des portes. Je m’y attendais, remarquez, mais c’est fou comme on n’a jamais assez de place… Sinon, trié tout de même plus d’une centaine de bouquins, qui vont aller peu à peu dans la « boîte à livre » à l’entrée de Bègles (sympa, ce système bordelais de livres gratuits échangés). Et pas trop de bobo, juste trois ou quatre jaquettes cassées ou froissées, je m’attendais à pire. Suis éreinté, je vais partir à Londres passablement fatigué.