Bon, qu’ai-je lu ces derniers mois ? Plein de choses, oui, mais z’encore ? Envie de faire le point, juste comme ça. En étant certain d’oublier d’en lister, mais voyons voir, je gratte le fond de ma cervelle et j’en tire…
Death and Resurrection de R. A. MacAvoy, une jolie fantasy urbaine pas banale du tout dans sa construction.
Dark Cities Underground et Uncertain Places de Lisa Goldstein, que je n’avais pas lue depuis un moment. Encore de la fantasy urbaine, superbe et littéraire. Me reste encore un d’elle à lire, d’ailleurs.
Some Kind of Fairy Tale du regretté Graham Joyce, dont j’ai encore quelques romans non lus, aussi. Subtil, touchant, si « vrai », cet auteur avait une force formidable.
The Book of Lost Things de John Connolly, beau roman de / sur le merveilleux que m’avait conseillé le professeur Mauméjean.
Standing on Another Man’s Grave de Ian Rankin, longtemps que je n’avais pas lu un « Rebus », c’est toujours aussi bon, mais plus humain maintenant.
Également excellent, meilleur même, dans ce même style de l’école « polar d’Édimbourg » sauf que ça se passe à Londres : The Cuckoo’s Calling, premier polar de Robert Galbraith alias JK Rowling. Quel talent, tous ses personnages sont formidablement vivants, réalistes, elles les aime presque trop.
Murder Underground et Death on the Cherwell de Mavis Doriel Day, deux rééditions de polars oubliés des années 30, absolument délicieux, légers, intelligents — et il en faut, de l’intelligence, pour réussir un roman à énigme sans être ennuyeux. C’est un art subtil, que ne maitrise pas par exemple la triste repreneuse d’Hercule Poirot, dont le bouquin lancé à grand renfort de publicité m’a énormément déçu, inutilement tordu et mal fichu, pesant et sans étincelle.
A Scream in Soho de John G. Brandon est une autre rééd de la British Library d’un polar oublié, de 1941 celui-ci, par un auteur populaire qui avait fait des tas de Sexton Blake : le ton est le même, sympa mais lourd, violent et grossier, mais ça a son charme maintenant désuet.
Dream London de Tony Ballantyne est un mélange de fantasy urbaine et de steampunk, vraiment au coeur de ce qui se fait actuellement en littérature populaire anglo-saxonne d’imaginaire, pour moi un plaisir gourmand et une jolie surprise, un roman surprenant, à l’imagination réellement baroque.
The City’s Son de Tom Pollock est une autre fantasy urbaine bien actuelle dans son ton électrique et sa linéarité presque « young adult », l’auteur m’avait séduit à la Loncon par son enthousiasme et son énergie juvénile, je ne regrette pas, c’est très sympa, je m’apprête à lire la suite.
Tiens, j’ai lu aussi les mémoires de David Suchet sur ses années Poirot. Très mal écrit mais très sympa, très intéressant, un grand monsieur.
Mémoire vagabonde de Laurent Kloetzer, relu dans la belle rééd récente chez Mnémos, j’ai retrouvé un texte encore un peu vert mais si enthousiaste, si excentriquement dandy, adorable.
Relu aussi, je m’étais promis de le faire… Même pas mort de Jaworski, eh bien oui, je voulais le déguster pleinement, dans la belle édition que j’en ai faite, l’éditeur que je suis profite finalement si peu de ses propres livres, comme « pur » lecteur, cette fois je me suis fait un (grand) plaisir un peu paresseux, j’ai re-savouré lentement.
Plusieurs George Mann, y compris son récent Doctor Who. Excellent auteur populaire actuel.
Une bio ancienne de Christopher Isherwood, et relu A Meeting by the River. Encore une fois. Et cessons là la liste, j’en passe à coup sûr mais cela constitue une petite « tranche » de mes lectures — à l’exclusion des bandes dessinées et essais également nombreux.