#2503

Ce fut épique. Après une journée de réunion Indés de l’Imaginaire bien dense et constructive (nous sommes devenus très efficaces), en compagnie de mon long suffering camarade Julien B. nous allâmes vider le local lyonnais des Moutons. Sauf que j’avais terriblement sous-estimé la quantité de cartons de stocks s’y trouvant entassée, ainsi que la quantité de mes propres cartons de bouquins lâchement abandonnés… Sans parler du fait que j’eus l’excellente idée de perdre (!) les clefs du local en chemin, et youpi, tout va bien (j’en suis extrêmement vexé, car c’est la première fois de ma vie que je perd quelque chose, je crois bien). Fort heureusement un autre long suffering compadre avait le double des clefs, qu’il nous apporta, grâce lui soit rendue. Et l’Enfer commença : porter dans le camion, à deux, ce qu’il avait fallu cinq personnes la fois précédente…

Puis ce fut le voyage vers Bordeaux, en tâchant d’échapper aux griffes topo-troublantes de l’abominable capitale des Gaules, et le long voyage nocturne à travers le désert français. Le lendemain matin, nous vidâmes le camion avec une promptitude qui manqua de me rompre le dos. Maintenant, je me retrouve avec une maison bourrée à craquer de cartons que nous allons devoir trier et, tant bien que mal, ranger dans la cave bordelaise ; sans parler de la montagne d’autres cartons qui encombre mon entrée, à trier aussi, tous ces livres descendus peu à peu à la cave au fil des ans faute de place suffisante… que de choix déchirants à (re) faire ! Et grausse fatigue, les yeux qui piquent et le dos aussi. Happy joy joy.

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