Mars m’a tuer. Ce fut un mois un peu rude : le voyage à Londres était über agréable mais ultra fatiguant ; la petite bronchite n’arrangea rien ensuite ; le salon du livre de Paris fut comme il se doit épuisant au dernier degré ; et non encore remis, le week-end dernier ce fut un autre salon, à Bordeaux. Lors de la fête d’hier soir j’étais K.O. et tout fondu, je me sens moulu, la cervelle enchiffrenée (« comme un chiffon froissé »), les yeux qui piquent, le cou endolori… Au point que j’ai arrêté de bosser, tout à l’heure, à la fois trop crevé pour continuer et pas assez peut-être pour faire une nouvelle sieste, tendu, lessivé… Ai été un peu me promener, papoter avec des copains libraires, acheter du chorizo espagnol frais… Enfin, le quotidien va retrouver ses marques, le corps s’apaiser, les habitudes de lecture, d’écriture, de boulot, de facebooking, de blog… reprendre leurs droits.