Sweet sweet home, après une salonnerie vaine et éreintante (et avant une autre salonnerie, bien plus longue). Retour par le chemin des écoliers en une longue balade contemplative autant qu’automobile que l’on pourrait nommer « les aventuriers de la Saintonge perdue ». Gloire aux petites départementales, qui nous permirent de profiter du spectacle des larges pierres blanches et de l’ardoise de Touraine, des petites pierres jaunes et des tuiles de Poitou, puis de naviguer dans les deux Charentes depuis la beauté du pays d’Aigre jusqu’aux forêts rousses (les fougères), blondes (les herbes) et vertes (les pins) de l’approche maritime, pour finir dans la grandiloquence industrielle du port d’Ambès.