[Je n’aime pas Star Wars… Un copain m’avait demandé de rédiger un encart à propos de la différence entre Star Wars et Star Trek… Et puis ça n’a pas été intégré au bouquin, alors tenez, v’là]
Il s’est souvent dit que Star Trek est de la science-fiction et Star Wars de la fantasy. Avec une certaine emphase amusée pour insister sur le fait que, non, Star Wars n’est en tout cas pas de la science-fiction. Le milieu dans lequel l’on disait cela était celui des connaisseurs de la science-fiction, bien sûr — c’est-à-dire, dans le fandom des amateurs de la science-fiction littéraire, pas chez les fans qui ne connaissent que les images qui bougent. Mais alors quoi, Star Wars pas de la science-fiction, vous rigolez ou quoi ? Eh bien… en l’absence de toute définition bien boulonnée de la science-fiction, rappelons tout de même que le bruit des moteurs de l’espace, euh, non : le son ne se propage pas dans l’espace. Et qu’une course-poursuite entre des arbres aussi serrés devrait se finir assez vite, par collision violente de tous les protagonistes avec les troncs. Star Wars manque un tantinet de science, disons. Tandis que Star Trek, tout particulièrement dans son itération Next Generation, mise énormément sur la mise en scène de la science et des technologies, leurs applications et leur philosophie. Et puis le « techno-babble », hein ? On ne saurait conduire un vaisseau de la Fédération sans une bonne tirage de techno-babble. Et donc, Star Wars ? Oh, disons que c’est de la « science fantasy », cet entre-deux, hybride ou oxymore.