Avec un temps plus clément, les oiseaux étaient de retour, aujourd’hui : moineaux et merles, ça jasait dans les futaies, je vais vous dire. Et je suis moi aussi allé un peu me balader, histoire de respirer et de m’éclaircir la tête – je dois en particulier revoir tout le découpage de ce que j’espère être mon deuxième court roman estival, un tiers du vieux synopsis ne convenant pas à ce que je veux en faire. Je ressentais d’autant plus ce besoin de parcourir les rues blondes et fraîches qu’après avoir tant remué de vieilles notes oniriques (je travaille beaucoup sur la matière de rêves jetés sur le papier à diverses époques), et si mal dormi ces dernières nuits, je me sentais un peu brassé, besoin d’un peu de réel. Ça c’est fini à Saint-Mich’ devant un thé glacé avec un ami, oui, je suis un rebelle.