J’écris, quatrième nouvelle achevée à l’instant et déjà l’idée d’un roman pour achever le cycle Bodichiev. J’écris, et de ce fait peut-être, je lis énormément de bédés ou de comics, mais niveau prose picore plutôt que ne dévore. De ce côté-ci de la mer de Gianmaria Testa, si court et si beau recueil paru au Sonneur. Cette brume de la mer me caressait comme un bonheur de Maupassant, anthologie d’articles et journaux sur ses voyages méditerranéens. La Femme fardée de Françoise Sagan, comédie cruelle et limpide d’un huis-clos en mer, presque un polar, conseillé par Dominique Douay. Vol de nuit de Saint-Exupéry, limpide également, conseillé par Michel Pagel. Voyage en Italie de Giono, comme son titre l’indique. La Côte barbare de Ross MacDonald, mélancolique et toxique, polar californien empli d’images photographiques et d’atmosphères mémorables. La Presqu’île de Gracq, deux longues descriptions de paysages, fragments de son grand roman de fantasy inachevé.