Je me souviens que, lorsque je vivais à Lyon, ville où je me sentais un peu étranger et pour laquelle je n’avais jamais développé d’attachement, je ressentais un certain plaisir chaque fois que je devais en partir. Un petit frisson d’évasion. De Bordeaux en revanche, ma ville d’élection, je n’éprouve au départ jamais qu’une sorte de réticence, un regret de m’éloigner même pour peu de jours, même pour des vacances.