Abaissant le store de ma chambre, je fus surpris par la tête d’un géant qui me contemplait par-dessus la muraille de la résidence voisine. Une tête frisée et ronde, immobile dans la cendre du soir, seuls brillaient ses yeux dorés. Il s’agissait du feuillage du troène et des lueurs d’une fenêtre luisant derrière cet arbre, point hélas de quelque bienveillant Totoro bordelais.
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