Parti tôt ce matin, c’est avec une certaine alarme que, depuis ma fenêtre de bus, j’ai observé l’enchevêtrement précaire et confus de toutes ces mobilités urbaines, les piétons filant comme des dytiques sur l’asphalte, les vélos en frêles sauterelles, les hannetons des voitures et les grosses chenilles grises des tramways croisant les fils tressés par ces araignées de scooters, des trajectoires en tous sens qui agitent les toiles et la trame des rues.
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