Parfois, le soleil laisse percer un rayon par le vasistas de l’escalier jusque dans la pénombre du vestibule et frappe le vase jaune comme s’il s’agissait d’une lanterne, soudain incandescente. Mon ami Sébastien Hayez, toujours artiste, a saisi l’autre jour ce petit miracle domestique. Ce soir, c’est au-dehors que se joue la symphonie de la lumière, le ciel dans l’échancrure ferroviaire se découpe en bandes d’un rose de lave, d’un jaune presque vert et d’un blanc fumigène, avec en bas les maisons déjà un peu dans l’ombre comme le dos d’une baleine.
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