#2327

Point lectures, as usual : j’avais décidé d’un mois de décembre exclusivement polar et je n’ai (presque) pas triché, ma seule entorse ayant été Feuillets de cuivre de Fabien Clavel, qui pour être légèrement steampunk s’avère surtout et bel et bien polar. Première fois que je lis du Clavel, je crois bien, beau style même si mes réflexes éditoriaux auraient apprécié quelques retouches de plus ; et les nouvelles sont astucieuses, enquêtes d’un gros flic obsédé de bouquins, avec clins d’œil à Dupin, Nero Wolfe etc. Préfaces et postfaces sont en revanche superflues, limite cuistres, en tout cas outrecuidantes tant elles ont font des tonnes, le recueil se défend tout seul.

Sinon, relu le deuxième Joseph Hansen, dans la catégorie polar gay californien seventies. Son écriture précise, presque obsessionnellement détaillée, tout en étant très froide, m’a toujours fasciné. J’entasse des tonnes et des tonnes de romans policiers, mes étagères sont d’ailleurs bientôt pleines, et en ai tiré quelques non lus : Calibre de Ken Bruen, un auteur Irlandais actuel ; pas trop aimé, style haché, bref, très nerveux, trop noir/cynique pour moi. A Christmas Party de Georgette Heyer, comédie parue en 1941, sur le bon vieux thème des crimes commis pendant une réunion familiale de Noël (j’avais consacré un chapitre au sujet, dans la bio d’Hercule Poirot). Et sur le même, une excellente variation des années 1980 : Murder at the Old Vicarage de Jill McGown, dont il faudra que je lise d’autres romans parce que ce mélange de thématique Golden Age et de gritty eighties fonctionne à merveille. Là j’ai commencé un polar historique avec C. S. Lewis menant une enquête en 1933, c’est sympa. Ah, oh, j’oubliais : je suis aussi dans London’s Glory, le dernier en date des « Bryant & May » de Christopher Fowler, cette fois un recueil.

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