Hier soir, j’ai lu l’un des romans d’Achille Talon, enfin, de son inspiration paraît-il, le polygraphe George Fronval. J’avais trouvé ce fascicule à la brocante Saint-Michel il y a quelques dimanches de cela, attiré par l’amusante illustration de couverture par Brantonne. Et je ne fus pas déçu : péril jaune, mystérieuse cité souterraine au Thibet, rayon de la mort, robots géants, ricanements maléfiques et sémillant jeune reporter parisien, tout y est. De la littérature populaire plus qu’archétypale, dans cette tradition qui file droit depuis Zigomar jusqu’à Bob Morane en passant par Fantômas et Fu Manchu. Un délice de connaisseur.