Maxi insomnie cette nuit, j’en ai profité pour finir de lire l’épigone lovecraftien précédemment évoqué et pour revoir la comédie sherlockienne Without A Clue, avec Michael Caine, Ben Kingsley et Jeffrey Jones. Je n’en avais guère de souvenirs, eh bien ma foi, c’est assez impeccable. Genre fascinant que la comédie (quand elle est réussie). Eh oui, des images qui bougent : vers 5h du matin je n’avais pas les neurones assez actifs pour continuer à lire le bouquin suivant, à savoir Krollebitches, les « souvenirs même pas en bande dessinée » de Jean-Christophe Menu. Une sorte d’autobiographie de ce bédéaste et éditeur, sous forme d’évocation des chocs bédé de son enfance, de ses débuts, de sa jeunesse. Une lecture qui m’intéresse à plusieurs niveaux, puisque Menu a mon âge, que je le suis depuis toujours — je lui achetais ses fanzines à chaque Angoulême, autrefois — et que tant ses propres œuvres que son parcours me « parlent », bien souvent. Bien que n’ayant jamais eu l’occasion de discuter avec lui, j’ai l’impression d’un peu le connaître, et ses souvenirs / analyses offrent une lecture assez originale. Une vie en livres, en pages, versant « culture populaire », forcément que cela me parle.