Je relis. De la poésie, urbaine, plutôt en prose. Tout Jacques Réda, lentement, depuis un mois ou deux, et la belle édition réalisée il y a 10 ans chez Attila des errances parisiennes de Jean-Paul Clébert au tout début des années cinquante, presque en terre étrangère tant le temps a passé. Images et atmosphères, « donner à voir », de quoi se nourrir tandis que se décroche la pluie d’un ciel laiteux et que chaque promenade, comme celle que je viens d’effectuer par la pittoresque rue Malbec, s’accompagne des piqûres aigres de la bruine.