Deux ou trois fois chacune, mes deux chattes descendirent miaulantes dans la petite chambre au niveau de la cave, exigeant de savoir ce que je faisais là. Comme elles n’entendent rien ni aux problèmes climatiques ni aux questions littéraires, je ne leur répondis point et continuai à taper au propre la troisième de mes nouvelles estivales. J’ai donc la tête qui sonne un peu comme une vieille cloche (fêlée, je veux dire), mais c’est enfin fait, tout est au propre (avant relecture et passage d’Antidote, s’entend). Et ainsi, presque achevé est le prochain recueil, alors que le nouveau vient à peine de paraître, que vous n’avez pas encore acheté ; simple étourderie de votre part j’en suis certain. Mais enfin, ainsi Archives d’un détective à vapeur prend bonne forme, ne me reste à finir que la nouvelle compilant des documents policiers divers (authentiquement basée sur des rapports photocopiés que mon fils me procura lors de ses études de droit, il y a déjà un certain nombre d’années). Et vogue l’uchronie, monsieur Bodichiev progresse tranquillement.