« Tu n’arrives pas plus tôt dans un pays que les indices se répandent, que les faits se déclenchent, que les choses cachées se révèlent. » (Jacques Ouvard)
C’est la malédiction délicieuse du détective : sitôt arrivé quelque part qu’un crime se commet, qu’un mystère exige résolution. Je m’en amuse bien entendu dans mes Bodichiev (les polars uchroniques que je signe du pseudo d’Olav Koulikov, explique-t-il pour les plus distraits). Dans le recueil en cours de bouclage, les Archives d’un détective à vapeur, grippé et déprimé en vacances sur l’île des Dix petits nègres, Bodichiev par exemple doit enquêter sur le meurtre d’une jeune fille, ou bien en conférence à Oxford il découvre un suicide suspect. Et dans le plus récent recueil, les Confidences d’un détective à vapeur, en villégiature avec le jeune Viat sur la côte dalmate, les voici encore confrontés à la mort. Jamais tranquilles, quoi.