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Vous sentez cette bonne odeur ? C’est celle de la peinture fraîche, qui n’a pas encore eu le temps de sécher sur les murs de ce blog tout beau tout neuf. Encore bien des travaux seront nécessaires avant que j’obtienne un aspect qui me convienne, mais en attendant voici déjà l’espace où je vais continuer à m’exprimer, après l’avoir fait depuis 2001 chez monsieur Blogger. Il aurait été très traditionaliste de ma part d’écrire « champagne ! » à ce propos, mais je n’aime pas le champagne et j’adore le cidre, et justement j’ai vu que fort curieusement une des catégories que j’avais autrefois créé est « cidre », alors allons-y : cidre !

Sinon, niveau lectures j’ai fini de lire tous les Albert Campion de Margery Allingham, polar anglais superlatif s’il en fut. Je me sens presque orphelin de cette lecture à l’assez long cours… Ai même lu les deux écrits par le mari d’Allingham, Longman Carter, après le décès soudain de son épouse. Et c’est fort, presque aussi bon, mais espionnage pur ce qui me botte quand même moins. Après ça, pour continuer un peu dans le polar thirties, lu un Leo Bruce, toujours rigolo, et un Francis Gerard, auteur totalement oublié et amusant mais atrocement inscrit dans tous les préjugés – de race, de classe – de son temps.

Et ayant bouclé Hercule Poirot, une vie, maintenant en dernière relecture auprès de mon camarade Mauméjean, j’embraye sur Londres, une physionomie, un Bibliothèque rouge voulant brosser un portrait de la ville (il y aura un Paris en parallèle). Je suis donc dans un papier assez long sur l’East End en 1888. Et me suis plongé dans une série tv anglaise qui prolonge parfaitement toutes mes recherches, tous mes envies de polar anglais… Foyle’s War, ça s’appelle, déjà sept saisons, j’ai de quoi voir. Polar commençant en mai 1940, à Hastings ; par le créateur principal des Poirot, Anthony Horowitz.

#2231

En tout cas, si j’habitais dans l’archipel britannique je risquerai fort de glisser un tantinet dans l’alcoolisme. Non pour le whisky (pouah) ni pour la bière (je n’aime que celles que Sara, belge et femme de goût, me fit parfois découvrir), mais pour certains cidres — surtout le Strongbow (ou le Bulmers, c’est pareil). Bon, il n’est qu’à 4,5° mais quand même… Ah, ce goût de pomme me manque déjà, après deux semaines (Londres puis Édimbourg) à m’en délecter. Tiens, quand je vous dit que l’Église est à la ramasse: au lieu de sanctifier d’anciens papes dont le seul miracle fut de faire installer une piscine au Vatican, pourquoi on ne béatifie pas plutôt d’authentiques grands bienfaiteurs de l’humanité, tels que Clément Faugier (la créme de marron, ce nectar) ou Percy Bulmer (fondateur de la brasserie qui fait le Strongbow), par exemple?