Faut que j’vous dise… C’est une envie qui mûrissait depuis un moment au sein des Moutons électriques, nous avions déjà publié deux romans en glissant discrètement ce nom de collection, et puis… les choses ont évolué, notre graphiste Melchior Ascaride et deux amis se sont véritablement « emparés » du projet (au sens de « prendre à bras le corps »), un catalogue s’est monté, un label a émergé, une ambition folle… Et franchement, oui, ça m’enthousiasme : déjà, en anglais c’est beaucoup de ce que je lis, ces histoires d’enquêteurs de l’étrange, ces mélanges des imaginaires, ces esthétiques d’uchronies magiques, de steampunk noir ou de fantasy urbaine… Enfin bref, les Saisons de l’étrange arrivent, portées en libraires par les Moutons (c’est une joined-venture, quoi, et on ne va pas faire les choses à moitié : campagne de com, pubs, présentoir, tournée des auteurs), mais l’équipe lance aujourd’hui un « crowdfunding » hyper alléchant afin de financer le début de cette belle aventure ! Avec pour la première saison, Wagner, Guillemot, Peneaud, Koulikov, Ferrand et Féval, et se bousculant derrière pour les saisons suivantes des auteurs comme Heylbroeck, Chadour, Le Breton, Darvel, Stableford, Denis, Tarvel, Nikolavitch, Luce, etc. Ça va péter des flammes, moi je vous dis — il faut absolument que ça marche !
Archives de catégorie : Lectures
#2610
Début d’année tout en mollesse et en coton, pour moi, entre le ciel bas et gris, les averses monotones et ma propre lassitude, fatigué que je suis des peurs et pleurs de la fin d’année. Au moins ai-je perdu 3 kg, c’est déjà ça. Entre deux travaux ovins, je lis des manuscrits — un Darvel merveilleux (quelle plume), un Peneaud pétaradant et un Guillemot réjouissant (nouveaux auteurs). Suis aussi dans le deuxième The Shadow en VO, c’est fort plaisant, cette noirceur étrange. Et il ne me reste « que » cinq Achille Talon à relire, malheur de moi, hop.
#2609
J’en lisais chez mon arrière-grand-mère, dans le Berry, qui avait beaucoup de livres : les « Nounouche » de Durst (André Durst, 1922-1983), pas tout à fait bédés (texte sous les cases), et hier soir j’ai lu le lot que j’avais trouvé il y a quelques années à la brocante dominicale de Saint-Michel. Ça a du charme, quoique vieillot et gentillet, mais c’est inventif, pas routinier et toujours empreint de merveilleux. Pas fantasy, mais fantaisie.
#2608
De temps en temps, j’ai la faiblesse de craquer pour des « crowdfundings », bon, pas aussi souvent que je le voudrais faute de moyens pharaonesques (la légende du riche éditeur est hélas fort surfaite, m’aurait-on menti ?), mais enfin, parfois je reçois quelques babioles bien sympathiques. Ç’avait été le cas du somptueux coffret de Benjamin Basso, par exemple, et là je reçois le premier numéro du beau trimestriel Les Arts dessinés, conforme à ce que j’attendais — plus 4 pages par Avril, je ne peux donc qu’adorer.