Apparemment la canicule serait terminée, un peu d’air frais coule par les fenêtres et il y a une agréable odeur de pluie. Je suis très sensible à la chaleur, sans doute, et quoique la petite machine à clim’ ait joué admirablement son rôle la journée, il était tout de même grand temps que cette chaleur cesse, car à ne pas ou trop peu et très mal dormir je commence à être un peu épuisé, moulu, neurones en berne. Et je suis légèrement en retard sur mon planning d’écriture, du coup (un deuxième polar jeunesse pour Mango), ce qui m’embête. Mais le plus sûr signe de dérèglement du bonhomme, c’est un rêve de la nuit dernière — figurez-vous que mon parrain, le nonce apostolique (en vrai), organisait une cérémonie quelconque, bon, admettons. Mais j’y retrouvais quelques amis — Sara Doke et Michel Pagel étaient là, et d’autres qui ainsi que le font les rêves fluctuaient d’instant en instant dans leur identification. Et je me rendais à la cérémonie en compagnie de mon amour de jeunesse. Je n’avais pas rêvé de lui depuis plusieurs années, je crois. Enfin, était également présente… Liliane Bettencourt! Qui s’avérait une vieille dame un peu sévère mais pas spécialement désagréable. Ouh ma pauvre tête…
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#2084
Ah, c’est donc ça, tout ce courrier qui se perd?
Beaucoup de lettres n’atteignent pas leur destinataire, elles attendent dans les postes, puis l’ange des lettres les assassine. C’est l’ange ennemi de l’amour, l’ange sec aux ailes de papier. (Robert Pinget)
#2083
Aargh: canicule. Je vais éteindre le gros ordi (l’an dernier ça l’avait grillé), et j’ai déjà déménagé dans le salon, en compagnie de la clim’ à roulettes (promptement renommée Hal 9000 par Axel). J’y dors, aussi, dans le salon… Bref c’est le redouté repli estival: la chaleur comme une sorte d’holocauste domestique. Pff. Je hais la canicule.
#2082
Fiction tome 13 chez l’imprimeur : check.
Maquette de la bio d’Arsène Lupin : check.
Maquette de Super-héros! : check.
Dossier de demande de bourse d’écriture : check.
Dossier de subvention pour Fiction : check.
Fiches de nouveautés de novembre : check.
Coordination de l’essai sur Ditko : check.
Réception et expédition du nouveau catalogue : check.
Parution de Wastburg et de Dans la forêt des astres : check.
Correction des fichiers du diptyque de Jean-Louis Le May : check.
Factures du mois : check.
Polar jeunesse : doucement mais sûrement.
#2081
Ayant terminé, ou peu s’en faut, la mise en page de Super-héros ! par Jean-Marc Lainé, je me trouve plus ou moins libre de ne me concentrer que sur mon polar jeunesse, qui avance tranquillement — hem, à part bien sûr la lecture de plusieurs manuscrits (les débuts des prochains romans de Tim Rey et de Jean-Philippe Jaworski, et de l’essai sur Steve Ditko). Et puis, hier, repos: je me suis rendu dans la campagne près de Bourgoin-Jallieu, chez les parents de mon vieux copain Jérôme. Outre l’amitié, l’attraction des lieux est double: la piscine de la mère et la collection de vieux journaux du père! J’ai donc nagé alternativement dans l’eau bleu et dans le papier jaune.
Comme par un fait exprès, Jean-Daniel Brèque m’avait signalé le matin-même un article de 1913, dans The Strand, qu’il venait de dénicher et qui m’intéresserait pour ma bio de Lupin (Alphonse Bertillon sur les gentlemen-cambrioleur, que rêver de mieux?), et je suis tombé au sein d’une série de vieux Canard enchaîné sur un article d’octobre 1926 également très précieux pour mon Lupin… Je viens donc de pratiquer encore quatre délicieux ajouts à cette bio, qui craque presque aux entournures.
Et puis sinon, comme vous exprimer mon délice à plonger dans tous ces vieux journaux, à consulter le Petit Journal, à voir l’évolution de Match, à admirer de grandes photos de l’enquête sur Landru dans Voilà… Mieux encore, à voir pour de vrai des numéros de périodiques dont j’avais seulement entendu parler, le Chat noir, le Charivari, la Vache enragée? Et le pompon, ce journal anarchiste, La Feuille (datant de 1897), au slogan imparable: « Dix assassinats pour un sou »?! Sans parler de journaux de l’époque révolutionnaire, dont le plus ancien date de 1797 — émotion de tenir une telle feuille entre mes mains.