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Pas une nouveauté, mais un excellent livre que j’ai découvert il n’y a pas longtemps: Enfances rêvées, par Jackie Wullschläger, chez Autrement. L’autrice y étudie de manière à la fois biographique et thématique l’image de l’enfant dans la littérature victorienne et édouardienne – à travers les oeuvres de Lewis Carroll, Edward Lear, J.M. Barrie, Kenneth Grahame et A.A. Milne. C’est passionnant, ai-je trouvé – et bien entendu entièrement en terres de fantasy (que la traductrice inculte a traduit par « fantaisie », la sotte! Il y a des traducteurs/trices qu’il faudrait pendre. Tiens, brûlons celle-là sur le même bucher que l’arrogante idiote qui n’a rien compris à Stardust de Neil Gaiman, chez J’ai Lu).

J’ai pris grand plaisir à lire ces articles. Voilà un livre aussi indispensable, me semble-t-il, que le savoureux Ne le dite pas aux grands, d’Alison Lurie (traduit chez Rivages).

Je suis dans une période de lecture de biographies d’auteurs de fantasy pour la jeunesse, faut dire… J’avance tranquillement dans une grosse bio de Hans Christian Andersen (rédigée par la même Jackie Wullschläger, justement), et j’ai terminé de lire celle de Mervyn Peake (My Eyes Mint Gold par Malcom Yorke), par exemple. Avec comme « alibi » l’envie de poursuivre ma série d’articles pour la revue Faeries, les « petits maîtres de la fantasy » (en perdant le terme « petit ») – mais surtout afin de poursuivre et prolonger les études que j’ai fait pour Cartographie du merveilleux (mon guide de lecture de la fantasy, paru chez Folio-SF), car j’y ai pris goût.

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