Et pourtant la vie continue.
Dérisoire, sans doute, mais nécessaire. Cette nuit j’ai mal dormi — simplement parce que je devais conduire ce matin ma chatte, Nina, chez le véto afin qu’il l’opère. Idiot, n’est-ce pas? Si peu de chose… Et cependant, j’ai hâte de récupérer la petite bête, en fin d’aprés-midi…
Et côté lectures? Je continue The Spell d’Alan Hollinghurst, de la littgen gay. Avec un intérêt certain pour les personnages, mais un agacement non moins certain quant au style de l’auteur: c’est incroyable d’être aussi petitement méchant, cruel. Ce mec ne donne vraiment pas l’impression d’aimer ses personnages (qui pourtant sont bien vivants, touchants — même ce petit con de Justin —, et auxquels il s’est intéressé durant plusieurs années), et son approche de la vie me sidère par sa mesquinerie: il note tout le temps des petits travers humains, y porte une attention à la loupe tandis qu’il ne révèle jamais directement les très nombreux aspects positifs de l’existence… Tant de minutie dans les détails négatifs me fatigue un peu. Je ne comprends pas non plus comment un des critiques cités en couverture a trouvé le moyen de juger ce roman « funny »? Attachant, singulier, oui, mais pas drôle, ça non…