Cité par mon oncle Jean, un intéressant article sur le phénomène des weblogs.
Archives quotidiennes :
#137
On va encore dire que je suis bizarre, mais j’ai toujours été fasciné par l’idée que l’on puisse cloner des mammouths.
Je veux dire, cette idée n’est pas neuve: j’en avais déjà entendu parler lorsque j’étais enfant. L’Union Soviétique rêvait de cloner du mammouth! Et ça m’avait fasciné. Wahow: des troupeaux d’immenses éléphants laineux, sauvés de la préhistoire & arpentant les toundras glacées de la Russie! (tiens, ce serait une idée, ça, pour mon cycle de nouvelles uchronico-russes… Oui, je vais y songer sérieusement…)
Et voici que j’apprends que l’idée n’a pas été abandonnée, qu’il y a encore des chercheurs pour s’y intéresser?!
Franchement, désolé m’sieur Spielberg, mais ça aurait une autre gueule que vos dinosaures! Les dinos ne m’intéressent pas tant que ça, ce sont des lézards, beurk, pas sympa, mais les mammouths, aah, les mammouths… J’adore les éléphants, et les mammouths sont des éléphants géants, image that! Je ne sais pas s’il serait éthique & souhaitable de réussir de telles résurrections, en fait, ça ressemblerait franchement à du syndrome de Frankenstein — mais en tant que simple fantasme scientifique, c’est assez cool…
Pas lu les romans de Stephen Baxter sur les mammouths. Je devrais peut-être?
#136
Quel dommage: ils ont retiré les lumière de la rue.
Durant tout le mois de décembre, mon quartier fut illuminé la nuit d’étrange & belle manière: la grande rue principale était éclairée en rouge, et les petites rues transversales en bleu. Quant à la place à côté de chez moi, ses lampadaires (déjà d’un très beau design) luisaient mi-bleu mi-vert. Le résultat donnait un aspect fantastique au quartier, le transformait en sculpture nocturne — cette fantomatique lueur rouge sur les façades de la place, elle-même ponctuée de points vert & bleu, wahou, c’était superbe, irréel.
Et comme si cela ne suffisait pas, de loin en loin au-dessus de la grande rue étaient tendues des guirlandes rouges retenant en leur milieu, tournoyant au-dessus du trafic automobile, une sorte de grande jupe blanche surmontée d’un chapeau haut-de-forme en métal. Jupe qui tournait, tournait, tournait, au moindre coup de vent. Et ces fantômes étaient pour certains rendus plus fantasmagoriques encore par une projection de formes tournoyantes sur leur jupe. De la poésie urbaine. Étonnant!