#144

Chouette.

J’aime bien qu’on me fasse des cadeaux.

Patrick m’a offert pour Noël une belle statuette d’un des maxi-monstres de Maurice Sendak (un des personnages tirés de son album classique Max et les maxi-monstres). Et Michel vient de m’envoyer une plaquette intitulée Victorian Cosy, publiée par l’asso holmésienne parisienne qui l’avait récompensé pour sa nouvelle « L’index brisé ». Nouvelle publiée dans ladite plaquette, donc, avec une nouvelle « d’effroi victorien », disons, et deux autres petites enquêtes d’Holmes par des amateurs. Sympa comme tout, tout ça.

Pour la petite histoire, cette nouvelle de Pagel, c’est moi qui en avait provoqué l’écriture — pour une antho commandée par un éditeur, puis abandonnée par ce même $£§*ƒ! d’éditeur. 🙁

Outre des nouvelles anglo-saxonnes (parmi lesquelles la Moorcock dont je donnais le lien l’autre jour), il y avait déjà aussi la nouvelle de Sylvie Denis parue dans l’avant-dernier Bifrost, une David Calvo que j’espère bien intégrer dans son recueil l’an prochain, et une Marie-Pierre Najman encore en rade pour l’instant…

#143

Lu: Lisbonne, voyage imaginaire, de Raphaël Meltz sur des illustrations de Nicolas de Crécy (Casterman).

Acheté pour les illus, bien sûr: De Crécy est un fabuleux artiste, au style très personnel, et si je n’aime guère les scénars de ses bédés, hélas, j’ai toujours adoré sa « patte ». Ici il nous offre des dessins grand format, une sorte d’exploration personnelle d’une ville, et c’est le bonheur! Amoureux comme je le suis des villes, je ne pouvais que craquer — d’ailleurs j’attendais ce carnet de voyage avec impatience, sachant qu’il devait sortir. De plus, Lisbonne est une ville qui m’attire bien — je sais que je serai peut-être déçu le jour où j’irai, un peu comme je fus déçu par Barcelone (je crains la crasse, par exemple…), m’enfin j’ai tout de même envie de la voir, de la découvrir…

Ici, Nicolas de Crécy griffonne des pans de mur, reproduit un fragment de trottoir, aussi bien que la vue d’une rue, le panorama à travers une fenêtre, ou une enfilade de toits… C’est totalement subjectif, pas du tout « touristique », ce pourrait presque, par moment, être une toute autre cité — et voilà un élément qui me séduit dans son bouquin: il déniche du « pas banal » aussi bien qu’une sorte d’universalité des villes…

Le texte pour sa part est un peu prétentieux de ton, mais astucieux dans le principe: l’auteur y colle, y compile, une foultitude de citations sur Lisbonne, afin d’en (re)constituer un portrait à la fois précis & impressionniste — alors qu’apparemment il n’est jamais allé à Lisbonne!